Intégration des Signatures Électroniques
Étude approfondie sur les signatures électroniques et leur réglementation pour le secteur bancaire.

Contexte du projet
Dans le cadre de mon travail chez BPCE, j'ai mené une étude approfondie sur les signatures électroniques et leur réglementation. Ce sujet est stratégique pour de nombreuses entreprises, notamment dans le secteur bancaire et juridique, où la dématérialisation des documents doit être à la fois fluide pour l'utilisateur et conforme aux exigences légales strictes.
Solution développée
L'étude a permis d'identifier les différents niveaux de signature électronique prévus par la réglementation et les meilleures pratiques pour leur intégration. Trois aspects essentiels ont été pris en compte :
Fluidité du parcours
Garantir une adoption simple et efficace par les utilisateurs
Conformité juridique
Respect de la réglementation eIDAS et du Code civil français
Authentification forte
Conformité DSP2 pour sécuriser les transactions bancaires
Ces trois piliers ont guidé notre approche pour une intégration optimale des signatures électroniques dans le contexte bancaire, en équilibrant les exigences légales avec l'expérience utilisateur.
Cadre réglementaire
Code civil français
Articles 1366 à 1368 définissant le cadre de la preuve électronique en droit français
Règlement eIDAS
Cadre européen pour les signatures électroniques et l'identification numérique
DSP2
Directive sur les services de paiement imposant l'authentification forte
RGPD
Protection des données personnelles dans le processus de signature
Cadre européen (eIDAS)
La réglementation eIDAS classifie les signatures en trois niveaux de sécurité :
Signature électronique simple
Niveau basique comme une signature par e-mail ou un clic d'acceptation
Signature électronique avancée
Associée à une authentification plus forte et à un certificat numérique
Signature électronique qualifiée
Plus haut niveau, équivalent à une signature manuscrite devant notaire
Le choix du niveau de signature à adopter dépend du type de document et de son enjeu juridique et financier.
Intégration dans le secteur bancaire : DSP2
L'étude a également exploré les exigences de DSP2 en matière d'authentification forte, qui impose :
Connaissance
Un élément que seul l'utilisateur connaît (mot de passe, code PIN)
Possession
Un élément que seul l'utilisateur possède (téléphone, carte bancaire)
Inhérence
Une caractéristique biométrique (empreinte digitale, reconnaissance faciale)
Dans le cas de la signature de documents bancaires, une authentification forte est nécessaire avant toute validation.
Résultats et recommandations
- Identification des solutions de signature électronique déjà présentes au sein du groupe BPCE.
- Proposition d'une intégration fluide dans le parcours utilisateur.
- Alignement sur les standards de conformité eIDAS et DSP2.
Conclusion
Cette étude met en lumière l'importance des signatures électroniques dans un environnement numérique sécurisé. L'analyse des différents niveaux de signature, des contraintes réglementaires et des meilleures pratiques permet d'optimiser leur intégration dans divers secteurs. Cette expertise est un atout majeur pour toute entreprise souhaitant digitaliser et sécuriser ses processus contractuels.
Illustrations
